Comment parler à une personne qui souffre de dépendance et l’aider à se rétablir?
Il est normal de ne pas savoir quoi dire ni à quoi s’attendre lorsqu’on parle à un ou une proche qui souffre de dépendance. Même si vous ne vous sentez pas à l’aise d’en parler, il est important de le faire dès que possible pour le bien de votre proche. En effet, la consommation problématique de substances peut déclencher des troubles anxieux ou dépressifs, altérer le bon fonctionnement d’organes tels que le foie et les reins, et entraîner des problèmes de santé graves, voire mortels. Heureusement, avec votre soutien et un traitement fondé sur des données probantes adapté aux besoins de la personne qui en souffre, la dépendance est une maladie qui peut être efficacement maîtrisée.
MON PROCHE A-T-IL BESOIN DE MON AIDE POUR SURMONTER SON TROUBLE LIÉ À L’USAGE DE SUBSTANCES?
Comment savoir si une personne est aux prises avec une dépendance?
Vous avez peut-être remarqué certains comportements inquiétants chez une personne de votre entourage, mais comment savoir si elle traverse une mauvaise passe ou si elle souffre réellement d’une dépendance? Reconnaître rapidement les signes de la dépendance peut augmenter les chances de rétablissement de votre proche. En général, une personne souffrant d’un trouble lié à la consommation de substances :
- Ne prend plus soin d’elle-même;
- A de nombreuses sautes d’humeur ou n’est plus elle-même au quotidien;
- Éprouve de plus en plus de difficulté à accomplir ses tâches quotidiennes (par exemple, au travail ou à l’école);
- N’arrive pas à contrôler sa consommation;
- Se tourne vers les substances pour faire face à des situations difficiles;
- Consomme de plus en plus souvent et en plus grande quantité;
- Peut perdre connaissance ou avoir des troubles de mémoire en raison de sa consommation;
- Trouve plus de plaisir à consommer qu’à être avec ses amis ou sa famille.
La dépendance n’a pas qu’une seule cause. Elle est souvent le résultat d’une combinaison de facteurs génétiques et sociaux. L’individu qui en souffre peut avoir une prédisposition génétique ou avoir un trouble de santé mentale sous-jacent qui déclenche et alimente le cycle de la dépendance (ce qu’on appelle un trouble concomitant).
Suis-je la bonne personne pour parler à mon proche de sa dépendance?
Si vous êtes le conjoint ou la conjointe, un ami ou une amie, un ou une membre de la famille, ou si vous avez vous-même lutté contre une dépendance, vous êtes probablement la meilleure personne pour entamer cette conversation. Votre proche vous fait confiance et sait que vous vous souciez de son bien-être. Il est toutefois normal que vous ressentiez de l’inquiétude ou que vous ne sachiez pas comment aborder le sujet. Voici quelques attitudes courantes qui peuvent faire obstacle à la conversation.
J’ai peur qu’il ou elle ne veuille plus me parler.
Sachez que votre proche peut être réfractaire à l’idée d’avoir cette conversation au début. Afin de préserver votre relation, vous devez lui montrer clairement que vous vous préoccupez de son bien-être et que vous voulez l’aider. Si vous vous identifiez comme une personne alliée et que vous soutenez votre proche dans sa démarche de rétablissement, votre relation pourrait devenir encore plus forte qu’elle ne l’est maintenant.
Je ne suis pas un ou une spécialiste. J’ai peur de ne pas dire les bonnes choses.
Entamer une conversation sur la dépendance n’est certainement pas chose facile. Vous ne pouvez pas prévoir la réaction de votre proche, mais vous pouvez vous préparer à la discussion. Tout est une question d’approche. Avant d’aborder le sujet, assurez-vous de bien comprendre ce qu’est la dépendance et d’avoir des solutions à offrir à votre proche. Pour se préparer à la conversation, beaucoup de gens recherchent des groupes de soutien, des thérapies ou des programmes qui pourraient être utiles.
COMMENT SE PRÉPARER À PARLER DE LA DÉPENDANCE AVEC UNE PERSONNE DE SON ENTOURAGE?
Renseignez-vous sur la dépendance
Prenez le temps de vous informer afin de comprendre la dépendance, son fonctionnement et ses causes. Vous n’avez pas besoin de tout connaître sur le sujet, mais il est utile d’avoir une compréhension générale de la situation avant d’en discuter avec votre proche. Cela vous aidera à mieux comprendre ce qu’il ou elle vit et à faire preuve d’empathie afin d’avoir une conversation positive et ouverte. Voici quelques informations importantes à connaître avant d’aborder le sujet.
Comment une personne dépendante peut-elle ne pas se rendre compte qu’elle a un problème de consommation?
Si le problème de dépendance peut vous sembler évident, il est plus difficile pour la personne qui le vit de réaliser ce qui se passe. En effet, la dépendance commence par une période de pré-contemplation. À ce moment, la personne consomme de plus en plus souvent et en plus grande quantité, mais ne trouve pas cette situation anormale. Elle ne cherche pas à résoudre son problème, car elle ne le reconnaît pas. Après un événement majeur (comme se faire arrêter, oublier une réunion importante ou décevoir un proche), la personne dépendante peut passer à la période de contemplation, où elle prend conscience de son problème de consommation. Toutefois, cela ne signifie pas qu’elle cherchera nécessairement à obtenir de l’aide. Les idées fausses et la stigmatisation associées à la dépendance dissuadent souvent les gens de demander de l’aide.
La dépendance n’est pas un choix : c’est une maladie.
L’Organisation mondiale de la santé définit la dépendance comme une maladie dans laquelle une personne éprouve régulièrement un désir puissant ou compulsif de consommer une substance psychoactive (de l’alcool ou des drogues, y compris des médicaments d’ordonnance, qui modifient les processus mentaux tels que la perception ou la conscience). Cette compulsion est le résultat de changements profonds dans le cerveau. Comme l’explique l’American Society of Addiction Medicine [traduction] : « La dépendance est une maladie chronique qui affecte le circuit de récompense du cerveau, la motivation, la mémoire et les autres circuits associés. Le dysfonctionnement de ces circuits se traduit par des manifestations biologiques, psychologiques, sociales et mentales caractéristiques […]. Cet état entraîne la consommation de substances pour obtenir un soulagement […]. »
Un diagnostic est nécessaire pour se rétablir de la dépendance.
Les personnes souffrant de dépendance ont besoin d’une aide professionnelle pour contrôler et guérir leur maladie. Sans soins adéquats, leur état peut rapidement se détériorer. Elles peuvent développer de graves problèmes de santé, comme une psychose, la schizophrénie ou une dégénérescence du système nerveux central. Rappelez-vous que la dépendance est une maladie multifactorielle, c’est-à-dire qu’elle est souvent causée par une combinaison de différents facteurs génétiques et sociaux. En raison de cette importante variabilité, une prise en charge médicale est nécessaire.
Évaluez la gravité des symptômes
Bien que vous ne puissiez pas vous-même diagnostiquer le trouble lié à l’usage de substances de votre proche, évaluer la gravité de ses symptômes peut vous aider à l’orienter vers les ressources appropriées. Une personne présentant des symptômes légers à modérés est généralement capable d’accomplir ses activités quotidiennes et d’assumer ses responsabilités tout en ayant un certain contrôle sur sa consommation. Une personne présentant des symptômes graves de la dépendance a du mal à se souvenir de tâches importantes ou à les accomplir, et a peu de contrôle sur ses envies de consommer. À la Clinique Nouveau Départ, notre équipe effectuera une première évaluation par téléphone pour déterminer la sévérité des symptômes et proposer un traitement adapté aux besoins de la personne.
Trouvez du soutien pour vous-même
Vivre avec une personne souffrant d’un trouble lié à l’usage de substances ou la côtoyer au quotidien peut avoir des répercussions importantes sur vous. Vous pourriez ressentir de l’abattement ou du découragement, et avoir vous-même besoin de soutien pour mieux aider votre proche. Les groupes d’entraide pour les proches de personnes dépendantes, comme Al-Anon, peuvent vous permettre de parler de votre expérience avec des personnes qui vivent une situation semblable, afin de trouver des solutions et du réconfort. Si votre proche décide d’obtenir de l’aide, vous pouvez aussi vérifier si son programme de traitement comprend des services de soutien ou de thérapie pour les membres de la famille. À la Clinique Nouveau Départ, nous reconnaissons l’importance d’inclure la famille dans le processus de rétablissement, non seulement pour soutenir la personne en traitement, mais également pour assurer le bien-être de ses proches.
Préparez-vous à la conversation
Il est important de bien choisir la manière dont vous présenterez vos préoccupations et les éventuelles solutions. N’hésitez pas à noter vos idées sur un papier afin de les avoir à portée de main pendant la conversation. Vous pouvez dire à votre proche que vous voulez vous assurer de communiquer clairement et efficacement afin de mieux l’aider. En faisant ainsi preuve d’honnêteté et de transparence, vous encouragez votre proche à faire de même.
Recherchez des cliniques de traitement certifiées.
N’engagez pas la conversation sans une bonne préparation. Assurez-vous de dresser une liste de solutions possibles afin que votre proche comprenne que le but de votre échange est de l’aider. Ainsi, recherchez des cliniques et renseignez-vous sur les traitements qui y sont offerts. Choisissez des cliniques certifiées qui proposent des traitements de qualité basés sur des données probantes. Les cliniques certifiées offrent deux types de traitement :
- Les traitements ambulatoires : pour les personnes qui présentent des symptômes de dépendance allant de légers à modérés. La Clinique Nouveau Départ offre des thérapies de groupe et des consultations individuelles en visioconférence.
- Les traitements avec hébergement : pour les personnes qui présentent des symptômes de dépendance allant de modérés à graves. La personne est hébergée dans le centre et est soutenue en tout temps par une équipe qualifiée.
Choisissez le bon moment pour en parler.
Il n’y aura jamais de moment parfait pour avoir cette conversation, mais certaines situations sont plus propices que d’autres. Afin de favoriser une discussion calme, rationnelle et productive, abordez le sujet lorsque votre proche n’est pas sous l’effet de la drogue ou de l’alcool. Vous pouvez aussi lui en parler lorsque son état d’ivresse vient de passer et qu’il ou elle se sent coupable d’avoir trop consommé. Votre proche sera alors plus sensible à la conversation, car il ou elle est en train de vivre les conséquences négatives de sa dépendance. En effet, une personne qui ne ressent pas les effets désagréables de sa consommation de substances aura plus de difficulté à admettre qu’elle a un problème. Cela étant dit, pendant la conversation, tâchez d’évoquer plusieurs situations concrètes et fréquentes, plutôt que de vous concentrer sur un événement isolé.
COMMENT PARLER EFFICACEMENT À UN PROCHE DE SA CONSOMMATION DE DROGUE OU D’ALCOOL?
Vous ne savez pas par où commencer? Parlez d’un changement que vous avez observé dans le comportement de votre proche. Par exemple, vous pourriez faire remarquer à la personne qu’elle ne participe plus aux activités qu’elle appréciait auparavant, qu’elle ne fréquente plus ses amis ou que son comportement général a changé. Vos exemples doivent toujours être concrets. Ainsi, essayez de penser à des situations ou à des raisons très précises pour appuyer ce que vous dites. Il est également important d’écouter attentivement les réponses de votre proche et de lui montrer que vous vous préoccupez de son bien-être. Cela l’aidera à comprendre que le but de la conversation est de l’aider et non de lui adresser des reproches. N’oubliez pas que vous pouvez toujours consulter les notes que vous avez préparées si vous craignez que la conversation ne dérape.
Ce qu’il faut faire et ne pas faire lorsqu’on parle à un proche de sa dépendance
Assurez-vous :
- De choisir un endroit intime où la conversation ne sera pas interrompue;
- D’écouter ce que votre proche a à dire et de reconnaître ses émotions et ses préoccupations;
- De parler des effets négatifs de sa consommation sur les personnes les plus importantes dans sa vie, comme ses enfants ou vous-même;
- De garder votre calme en tout temps, même lorsque vous parlez de vos propres inquiétudes;
- D’avoir un ton positif et respectueux;
- De faire preuve de compassion et de compréhension afin d’amener votre proche à s’ouvrir à vous;
- D’utiliser les recherches que vous avez faites pour discuter de solutions possibles.
Évitez :
- De critiquer les choix de votre proche ou de lui faire la morale;
- De porter des jugements ou de tirer des conclusions hâtives;
- D’utiliser une approche de confrontation, qui pourrait susciter des sentiments de culpabilité et de honte;
- De tenir des propos vagues, comme « Tu es toujours en retard quand tu bois »;
- D’alimenter son comportement de dépendance (par exemple, lui donner de l’argent qui pourrait servir à acheter des drogues ou de l’alcool);
- De lui causer une extrême détresse, ce qui pourrait l’amener à consommer davantage;
- D’excuser son comportement;
- De lui poser un ultimatum pour l’obliger à arrêter de consommer.
Rappelez-vous qu’une personne qui souffre de dépendance se tourne vers les substances pour soulager ses émotions négatives. Vous ne voulez pas que votre conversation provoque une telle situation.
Anticiper la réaction de son proche
Il est difficile de prédire la réaction de votre proche, puisque chaque personne est différente. En règle générale, une personne avec qui on aborde le sujet de la dépendance pour la première fois aura une réaction vive et négative, critiquera la personne qui lui en parle et niera qu’elle a un problème. Vous devez donc avoir des attentes réalistes quant à ce qui pourrait se passer après la conversation. Sachez que votre relation pourrait se détériorer temporairement et que vous ne verrez pas de changement immédiat. Votre proche aura néanmoins besoin de votre aide et de votre soutien pour arrêter de consommer. Faites preuve de vigilance dans les jours qui suivent la conversation afin de déceler toute augmentation de la consommation. En effet, votre proche pourrait consommer pour soulager la détresse causée par votre échange. Rassurez-vous : de telles réactions et situations sont normales dans ce contexte. Une personne qui souffre de dépendance ne veut pas regarder la réalité en face. Elle peut se sentir honteuse et se refermer pour se protéger. Si vous sentez trop de résistance, arrêtez la conversation et proposez d’en reparler une autre fois. Vous aurez franchi les premiers pas et la personne aura le temps de réfléchir à votre discussion. Montrez-lui que vous êtes disponible et à l’écoute pour qu’elle comprenne qu’elle peut vous parler à n’importe quel moment.
Terminer la conversation sur une note positive
Dites à la personne que vous êtes là pour la soutenir à toutes les étapes de son cheminement. Expliquez-lui que vous l’aiderez à trouver un traitement adapté et que vous l’accompagnerez tout au long du processus de rétablissement. Respectez son choix si elle n’est pas prête à entamer immédiatement cette démarche. Rappelez-lui que vous serez là pour l’aider quand elle le sera. Si possible, prévoyez aussi un moment pour en parler à nouveau. De cette façon, vous vous assurez que le sujet ne sera pas simplement écarté, et votre proche n’aura pas une impression de harcèlement ou d’acharnement.
MON PROCHE A ACCEPTÉ D’ALLER CHERCHER DE L’AIDE. QUELLES SONT LES PROCHAINES ÉTAPES?
Trouver le bon centre de traitement
Si votre proche accepte d’obtenir de l’aide pour soigner sa dépendance, vous pouvez l’aider à trouver le centre de traitement qui répondra le mieux à ses besoins. Assurez-vous de choisir un centre de traitement certifié, qui propose un programme adapté à la situation de votre proche. Voici quelques questions importantes à poser lorsque vous cherchez un centre de traitement :
- Une évaluation médicale sera-t-elle réalisée au début du traitement afin de fournir à votre proche un programme de traitement personnalisé?
- Des évaluations subséquentes seront-elles réalisées en cours de traitement pour suivre les progrès de votre proche?
- Y a-t-il de la supervision médicale?
- Les thérapeutes sont-ils agréés?
- Y a-t-il un suivi postcure? Y a-t-il un programme de soutien pour les membres de la famille?
- Les méthodes de traitement utilisées sont-elles fondées sur les données probantes (par exemple, la thérapie cognitivo-comportementale et la thérapie comportementale dialectique)?
Soutenir une personne en rétablissement
Une fois son traitement terminé, votre proche devra réintégrer son environnement. Afin d’éviter les rechutes, les personnes en rétablissement ont généralement besoin de changer certains aspects de leur vie. En effet, le retour à l’ancien environnement peut faire renaître les mêmes émotions ou les mêmes situations qui ont initialement déclenché le cycle de la dépendance. Il peut donc être utile de créer une nouvelle routine avec votre proche. Pour ce faire, vous pouvez :
- Aider votre proche à se trouver de nouveaux passe-temps et de nouvelles activités pour occuper ses temps libres;
- Offrir de planifier ensemble l’horaire de la semaine pour vous assurer d’avoir le temps d’assister à vos rencontres de soutien respectives;
- Vous assurer qu’il n’y a ni drogue ni alcool à la maison afin d’éviter les tentations.
N’oubliez pas que vous n’avez pas le pouvoir de guérir la dépendance d’un être cher. Vous pouvez toutefois le soutenir à travers toutes les étapes qui mènent au rétablissement. Parlez à votre proche aussitôt que possible, avant que sa consommation n’ait de conséquences graves sur sa santé.
Quelques ressources pour vous aider :
Info-Social 811
811
Tel-jeunes Parents
1 800 361-5085
Espace Mieux-être Canada
1 888 417-2074
Al-Anon
Groupe de soutien pour les proches
UNE ÉQUIPE PROFESSIONNELLE POUR UN RÉTABLISSEMENT DURABLE
À la Clinique Nouveau Départ, nous croyons que toutes les familles touchées par la dépendance méritent un soutien adéquat. Les personnes inscrites à nos programmes peuvent inviter leurs proches à se joindre à des ateliers mensuels en ligne ainsi qu’à des groupes de soutien. Lors de ces rencontres, les amis et amies ainsi que les membres de la famille apprennent comment soutenir un proche qui s’efforce d’appliquer de nouvelles stratégies d’adaptation dans la vie quotidienne et reçoivent des informations sur la façon de préserver leur propre bien-être tout au long de ce processus. Un groupe de soutien pour les familles se rencontre également virtuellement chaque semaine.
Nous offrons un processus d’évaluation facilité pour assurer que vous obtenez l’aide dont vous avez besoin. Appelez-nous pour en savoir plus sur nos services et sur la manière dont nous pouvons soutenir votre proche dans sa démarche de rétablissement. La Clinique Nouveau Départ fait partie du réseau EHN Canada, comportant des établissements partout au pays. Nous pouvons aider votre proche à trouver le programme qui lui convient.
Clinique Nouveau Départ (Montréal, Québec) : 1 866 963-6940
Bellwood (Toronto, Ontario) : 1 866 716-1925
Edgewood (Île de Vancouver, Colombie-Britannique) : 1 800 683-0111
Ledgehill (Lawrencetown, Nouvelle-Écosse) : 1 800 676-3393
Sandstone (Calgary, Alberta) : 1 866 970-7992
Gateway (Peterborough, Ontario) : 1 705 535-0636
EHN Online : 1 866 970-3208
Ou contactez-nous par courriel.
Après avoir trouvé le bon programme, votre proche pourra commencer son rétablissement avec le soutien de la Clinique Nouveau Départ et d’EHN Canada, chef de file reconnu dans les services en santé mentale et le traitement des dépendances. Nous pouvons aider votre proche à trouver un nouvel endroit où s’épanouir, peu importe la gravité de ses symptômes.