Syndrome de stress post-traumatique et dépendance : jeter de l’huile sur le feu
On a tous vu des films où, après avoir vécu des évènements traumatisants et subit une tonne d’expériences difficiles, le héros prend deux aspirines, passe une bonne nuit de sommeil et revient à la normale comme si de rien n’était. Ça marche à Hollywood, mais dans la vie le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) peut facilement mener à la dépendance.
Passer d’un problème à deux
Pour les gens qui ont été exposé à des évènements ayant causé un traumatisme mental ou émotionnel, les effets sont souvent dévastateurs. L’anxiété, la panique et les cauchemars font partis de leur quotidien. La consommation de drogue ou d’alcool devient alors une porte de sortie leur permettant d’atténuer ou d’oublier temporairement leur douleur. Et c’est ainsi que d’une fausse solution, on passe à un vrai problème de dépendance.
Les causes et les symptômes du SSPT
On pense souvent que le SSPT est un problème qui n’affecte que les militaires, qu’ils soient en services ou bien vétérans. Bien qu’une grande partie des cas soient issus de ce groupe, le SSPT ne leur est pas exclusif. Le SSPT, comme son nom l’indique, est une condition qui découle d’une expérience traumatisante antérieur et qui peut avoir différentes origines.
Les causes les plus fréquentes du SSPT sont (mais ne sont pas limité à):
- Les conflits armés
- La violence sur le lieu de travail
- Une ou des agressions sexuelles
- De la violence pendant l’enfance
- Des évènements d’origine naturels (tremblements de terre, tsunami, etc.)
Plusieurs symptômes peuvent se manifester, comme les cauchemars, les « flashbacks », la panique, l’agitation. Ce sont des effets secondaires qui peuvent survenir sans avertissement, en général lorsque la personne est exposée à un des éléments d’origine, même d’une manière indirecte. La force de ces effets peut aller jusqu’à empêcher une personne de fonctionner normalement, en plus du stress causé.
Les cauchemars sont souvent en lien direct avec la situation originelle et font revivre l’évènement d’une manière brutale, sans résolution, jour après jour.
Les drogues ou l’alcool : la fausse bonne idée
Lorsque l’on est sujet aux effets du SSPT, il est difficile de garder la tête hors de l’eau. Chaque personne en ressent les symptômes plus ou moins fortement, selon sa propre condition et son expérience, mais les effets peuvent être dévastateurs autant sur soi que sur son entourage. Il est donc normal de vouloir atténuer ces effets le plus possible et la consommation de drogue ou d’alcool permet d’avoir l’impression de reprendre un certain contrôle en amoindrissant les réactions au SSPT.
Or c’est tout le contraire qui se produit. Plus la consommation augmente, plus les réactions deviennent virulentes, moins contrôlable, et c’est une nouvelle gamme de problèmes qui entrent en jeu, comme des problèmes au travail, dans la vie familiale ou sociale.
De cette fausse solution découlera facilement un état de dépendance puisqu’une consommation de plus en plus grande deviendra nécessaire pour garder l’illusion d’un certain contrôle.
S’en sortir, sans stress
C’est une approche sur deux fronts qui devra être mise en œuvre. On ne peut régler le problème de dépendance sans comprendre l’origine du SSPT et en adresser la cause.
L’équipe de la Clinique Nouveau Départ a un seul but : cheminer avec vous pour comprendre la ou les causes de votre SSPT et la dépendance qui en découle. Une thérapie appropriée sera mise sur pied par nos thérapeutes, autant à notre clinique privée de Montréal qu’avec la collaboration de nos autres cliniques, pour vous assurer d’obtenir la meilleure approche et affronter la situation avec positivisme et détermination, appuyé par une équipe de professionnels.
N’hésitez pas à nous contacter, nous discuterons avec vous de la meilleure approche, sans stress.